vendredi 25 décembre 2015

Un jour, la nuit ...

Le jour se lève à peine,
Un jour un peu bohème
Quand tu viens effleurer
Dans ta valse vagabonde
La couleur de mes yeux,
Les laissant un moment
Dans ton ombre .

Souffle un nouveau,
Un frisson qui bourgeonne,
Ces minutes où je m'abandonne
Au périgée des doux murmures,
Cultes anciens, Temples sacrés .

D'ombre et de lumière,
Les croyances funestes
Me laissent à l'apogée
De tes mystères
Laissant un temps de pause
Au Dieu stellaire .

Cet instant où il s'échappe,
Cet instant où le tout devient terne
Perdant riches couleurs,
Me laisse spectateur
De la nuit au soleil,

Petit instant en équilibre
Aux interstices de votre union
Tu me rends la lumière
Dans ton fil d'horizon,

Passage céleste éphémère,
Tu laisses l'hiver,
Le froid derrière ...

Caresse elliptique
Nous offre le printemps .

         Nathalie Constant

mercredi 23 décembre 2015

Robe de Lune

De robe bleue en robe lune,
Robe d'un soir 
S'en va 
Coulisse
Verser dans l'ombre sa lumière à la ferveur,
Ses pas feutrés.

Belle est la nuit, mer enchantée,
Flux et reflux, cuivrée l'écume,
Tout doucement rousse et sucrée,
Retour de flammes oeuvre en secret.

Robe d'un soir  
Ciel de rubis
Naître et paraître
Ourler sans bruit,

Érubescente de dentelle...

Anthologie,

D'union céleste,
Immense nuit

Fleur est le mot,
Coeur qui rougit

Naître et renaître,
Corps poésie

Et cette nuit près de la rive,
Coulisse l'ombre à la lumière
Robe d'un soir ou de dentelle
L'amour est le seul vêtement qu'elle porte...

      Nathalie Constant

dimanche 20 décembre 2015

Perle de Lune,

Instant de peau,

Pause où se perle parure d'Elle
Pampre d'or _ Femme en ses charmes,
Joyaux de Soi, en choeur _ symbiose,
Porte son Coeur comme une couronne.

Coule heure au temps, reflet de l'astre,
Femme "âge d'or"_ Flamme "Ange dort",
Centre où se trouvent couleur et gemme
Bijou en Soi éclate en perles .

"Carpe Diem"

Instants de peau ornent la Femme
Clés de son chant _ inaltérable, 
"Un soleil blanc"
Essence où  siège l'intemporel _ mine d'or
Où Feu serti _ taille l'Ode au corps .

Sculptée,

Du bout des yeux _ orée relief
Bouche où se pâme érubescence
Lèvres étoilées _ quelques rubis
Instant de pause
Perle aux parures _ Elle .

       Nathalie Constant

vendredi 18 décembre 2015

Plume de Lune


Dans le silence de ma plume
Il y a la Lune,

Femme plurielle
Où vers se rêvent,

Prophétesse,
Irrésistible aimante
Princesse,

Cadran lunaire, 

Sertie de songes 
Sertie de mots,

Pendue aux rêves,

Là où en corps 
S'honorent
Tous mes poèmes

Dans les frissons du Ciel,
J'écris les mots à l'encre plume
Pour te les rendre
Les plus légers qu'ils soient ...

      Nathalie Constant

jeudi 17 décembre 2015

La symphonie des pierres,

Pierre teintée d'ombre et lumière
Semble glisser en fond de toile
L'amour au loin imaginé
De l'univers de Paul Cezanne.

Conteur du temps en sentinelle
Roche calcaire blanchie d'été
Pose au regard une aquarelle
Dans les couloirs, l'ombre portée.

Goûter l'instant et te toucher
Sous le silence de ma plume
Glisser mes mots sur tes volumes
L'âme épanchée sur tes secrets.

Oeuvre l'amour le long d'une courbe
Partout l'azur autour de toi
Tel un tableau tu te dessines
Parfum de roche, panorama.

D'ici, d'ailleurs, d'où je te vois
Sol irisé en corps d'écailles
J'aime à penser les nuits d'été
Te voir briller sous les étoiles.

Chante une histoire dans ta pierre
Quand tu profiles à l'horizon,
Juste un passage à ta crinière
Dans mon regard,
Du Col Sainte-Anne.

      Nathalie Constant


mercredi 16 décembre 2015

Caresse d'étoile,

Et dans ses yeux
Danse une étoile
Une fleur sacrée
Ecrin pétales
Douceur velours
Caresse d'un jour

Et dans ses yeux
Valse l'étoile
Au fol amour
Elle fait retour
Dans l'émotion
Et les discours

Caresse le temps
Aller retour
Quand danse aux yeux
Une douce flamme
Jolie chandelle
Cire en son coeur
Écoule au doute
Ou bien la peur

Caresse l'instant

Joli roman

Douce caresse

Et dans ses yeux
Coule l'étoile
Les perles roulent
Le coeur roucoule
Pose à ses pieds
Rêve égaré

Caresse subtile

Comme danse l'étoile, une fleur sacrée, 
Battements d'un coeur l'a fait valser ,
Souffle un espoir, presque oublié
Vole l'étoile à cette caresse ...

                 Nathalie Constant

Place du Soleil,

J'ai réservé deux fauteuils
Face à la mer

"Classe VIP avec option :
    "Le temps s'arrête "

Hors du temps, entre terre et mer,
           Ici,
Est une invitation
À la rencontre de soi,
À la rencontre de l'autre .

Corps reluisant,
A capella,
           Le chant des pierres

"Eaux de Turquoise" ,
           Ici,
Est un voyage,
Dans l'intimité des âmes .

Corps épanché
En sentinelle,

Je me remplis de tes couleurs .

Toi,
À la manière d'un peintre,
Tes délicates teintes,
Pose à mes yeux .

Toi,
Tableau de Maître,
Instant de pause
Sur les eaux bleues de Méditerranée,  
             "Place du Soleil"

Nathalie Constant

Opal'Essence

Peu importe ta couleur

J'entends le doux de ton murmure

Quand tu repeins les murs de l'ombre

Opale fondu

Laisse entrer la lumière,

Une silhouette,

Gravure camaïeu,

En transparence, le fond,

Et la perle d'eau claire

Invite le mystère dans mes yeux 

Émeraudes...

mardi 15 décembre 2015

Shooting Stars,

D'homme ou d'étoile, ses voix colorent
Toujours auteurs leurs coeurs sonores
Et tout ce Monde qu'ils réparent .

"OM"encensé d'origine Elle,
Antre des encres d'or, soufflent encore celles
Quand tous les mondes se séparent .

Près du rivage en corps_ la scène
Quand "c'est écrit" vie de bohème
Dans tout ce Monde Elle se prépare.

Elle est où lui chante et fredonne        
Elle est où luit la voix _frissonne
Il nait que Lui dans son regard .

Perles à ses ailes caressent le temps
Doux souvenirs, et ses vingt ans
Et tous ses mots que lui répare .

Mademoiselle dans l'aventure
Tourne à l'envers
La démesure
Du bout des lèvres elle se pare .

Dôme où des toiles fait écho d'elle
Le bateaux ivre résonne en ciel
Dans tout ce monde son coeur épars.

Il est où Elle chante et fredonne        
Il est où Elle le voit_frissonne
Elle n'est que Lui dans son regard .

Devant ses perles qui m'enchantent
Je ferme les yeux à la tourmente
Une mains levée vers le ciel .

Je suis où Il et Elle chantent
Et fredonnent
Je suis où luisent les voies
Frissonnent
"Je" n'est de Lui que l'encre d'une Étoile filante .

       Nathalie Constant

lundi 14 décembre 2015

Comme l'eau la déshabille ...

Comme l'eau la déshabille,

Éclate une première caresse .

Petites perles d'eau

Sillonnent au dos,

Quelques promesses,

Frôlent l'amour,

Grainent la peau

Où chutent les reins,

Glyphe sacré,

Se noient les mots du poète .

           Nathalie Constant

dimanche 13 décembre 2015

Chant d'Elle,

Là où la nuit est silence,
Quand tourbillonnent ses notes,
Flamme et voilage,
Une voix.
Humeur __ instant où s'ambrent dans la salle bulles de soie,
Se sèment les airs d'éphémère,
S'éclatent vaporeuses __ chant d'Elle, en rêve.

Là où la nuit est murmure,
Quand soufflent chaud et voile,
Poudre et soie
Sa voix. 
L'heure __ présent où s'ombre, en nuit, l'étoile
Se laisse aller __ défile,
Confinée __ son chant scelle le rêve.

Voie oú la vue se trouble,

Voix qui s'élance
Et sombre nuit des toiles,
Réveil des sens
Chante et honore
À l'aube où champ,
Est d'ailes.
Là où la nuit s'achève,
Dansent encore
Chant d'Elle et voiles.

          Nathalie Constant

jeudi 10 décembre 2015

Réminiscence,

Ce lieu en nous qui sait,
Cet endroit
Où glisse l'âme,
Où les mots ne sont plus
Qu'une voix hésitante
À l'alchimie des sens 

Me reconnaîtras-tu
Quand renaîtra en toi, chaleur originelle ?
Me laisseras-tu encore
Si s'installe la peur,
Si tu n'y vois que doute,

Doit on passer par là ?

Revivre,
Comme des passeurs d'histoire,
Se souvenir,
Quand le coeur s'est scindé,

Apprendre,
Amour
Amitié.

Savoir,
Juste savoir
S'aimer,
Ne plus jamais se perdre .

Ce lieu en nous qui sait,
Cet endroit
L'autre moi

Fusion originelle,
Et nos coeurs dilatés
Si tu veux
Si tu sais
Souviens toi

            Nathalie Constant

mercredi 9 décembre 2015

Tout s'écrit dans les arbres,

Coeur galopant dans le sombre,
Un sous-bois
Coeur écho dans le chant de ses feuilles
Coeur posé, je l'entends

J'aimerais tant graver mon prénom
Sur Toi "Arbre"
Écrire mes majuscules
Mes innombrables proses
Transfuser toute ma sève

Tronc noueux serait Roi
Transmission de poèmes,
Dans le blanc de l'écorce
Et tes bruns entrelas .
Veine à veine
Dans la même essence
Comme me sculpter à toi .

Racines emmêlées
Roucoulant sous nos pieds,
Comme ouvrir
Nos possibles chemins
Nous menant au sommet
Caresser dans le moindre recoin
Le détail de tes feuilles .

Aimer,

Pour cette iridescence,
Multitudes reflets,
Comme tes amours puisés
Dans le cours d'une source,
Dans le fil des saisons .
L'hiver te dénuder
L'été tout habillé
Il bien là
Le paradoxe ...

Laisse moi m'enrouler
À tes nombreuses écorces,
Fusionner dans tes bois,
M'élever avec toi
Caresser le soleil
Embrasser les nuages
Épouser tout le ciel..

Confie moi ton breuvage
"Arbre"
Ton langage sera Roi,
L'encre vie de ma plume,

Tout s'écrit dans les arbres...

        Nathalie Constant

lundi 7 décembre 2015

Rose,

Un instant, dans ta peau je me glisse,
Petite rose au milieu du désert .
Je prends possession de ta fibre .
Je revêts ton habit de Princesse .
Prête-moi,  un instant ton regard humble !
Puisse-t-il être mon guide encore et encore ...

Suivre ta perception, suivre ta lumière,
Source de vie et de chaleur,
M'imprégner de ta sève .
Puisse-t-elle couler dans mes veines encore et encore ...

Communier avec toi dans cette cathédrale de l'Amour
Et contempler cette immensité .
Puisses-tu m'élèver,  doucement, sereinement

Garde-moi jolie fleur,  dans la douceur de tes pétales .
Transmets-moi ta patience et
Atteindre la lumière un peu plus tous les jours,

encore et encore ...

Boule d'étoile,

Evanescente,
Dans ta course tu deviens poudre .
Pigments d'or ou d'argent,
La nuit que tu éclaires
Peigne le sombre d'imaginaire
Où se mélangent les voeux
Et les couleurs .

Bouquet d'humeurs qui explosent __ les yeux levés,

Fluorescence,
Dans ta course tu deviens feu .
Poudre de rose ou violacée,
Ces voeux que tu colores
Illuminent la nuit
De perles florescentes
Où se bariolent désir
Et des espoirs .

Panache, quand tu maquilles la nuit de sons et de lumières,

Luminescente,
Je deviens flamme dans ton feu .
Sans artifice,
Un coeur crépite sous les voeux .

Evanescence et dans ta course
Exauce un rêve !
Pour que brille ton étoile,
Pour que brille chaque étoile ...

          Nathalie Constant

Essence de soi,

Confidences des perles noires,
Juteuses des sous bois,
Quand se répand ton sang
Des colères des Titans,
Tes notes volatiles
Mélodieuses et musquées .

Vaporeuse de l'été,
Tu es secret mystère .
L'intime sillage, mes notes
La rondeur et le suave,
Union en confidences ...

Parfum identité,
Dans ton voile de soie tu m'habilles
En léger violacé,
Mon corps à tes notes subtiles.

Moelleuses acidulées,
Tu me fais enchanteur
Seconde peau,
Intemporelle essence du moi.
L'union en fragrance des sous bois .

Au sauvage de tes ronces,
Le souffle de tes baies .
Tu es l'enveloppe, mon autre,
Le sensuel qui rassure,
La chaleur au pétillant mystère.

En transparence de cristal ,
Ecrin de verre,
Essence de soi ...

        Nathalie Constant

Sculptée au bois

D'elle et de Fée,
L'Arbre se sculpte
Femme ou bien muse,
Robe boisée.

Souffle échappé
Coule au murmure,
Offre à mes ailes,
Voile discret d'imaginaire.

Dame habille l'Âme,
Elle irisée
Pose au regard,
Aux coins des lèvres
Sucre d'instant,
Bulle de sève.

Palais gourmand,
Palais de rêve
La bouche ourlée,
Volent aux rêves.

Vidé le temps...
Quand tout s'élève
Quand tu me prends...

Déploie chaque aile.

Dame s'éprend,
L'Âme s'étend Les doux poèmes...
D'elle, de Fée, Arbre sacré,
Enrobe au bois l'imaginaire.

Songe inspiré venu d'un souffle
L'orée des ailes taillée au buste
Dame épanchée,
De sève et d'âme...

Les yeux de l'Ange...

J'aime et scintille au doux moment
Au creux de L'arbre un Coeur d'enfant Divinement,
Danse, est "ses ailes"
Elle,
Épanchée du bout des lèvres.

   Nathalie Constant

Rocher des Fées,

Peau frissonnante,
Au chant des ailes,
À fleur de peau
L'âme paresse .

De ciel et d'eau  
           "Il"
Est mélange .

Un chant de roche
À ses caresses,
Le ruban tisse,
La roche tresse
Un gris manteau,
Au gré de l'eau ...

     "Ailes", apparaissent .

                  "Fées"

Ou son souffle,
Vent de rivière,
Songe épanché
Satin de pierre ....

Reflet de peaux,
Dentelle d'eau

          "Il"

Se mélange,
Au chant d'oiseau,
Roche,
Où ruisselle
La nymphe d'eau,

Le chant des pierres ...

       "Rocher des Fées "

        Nathalie Constant

"Souffle sublimé de la Nature, la musique est la beauté en mouvement"

Inspiration, 

Que nos coeurs et nos corps  ne fassent qu'un !


À ton arborescence,
Je deviens cette clé qui défie chaque sens
Point de départ
Une unique musique.

Volute...

D'encre noire sacrée,
Lentement je te façonnerai de délicates courbes,
Tourbillonnantes à souhait,
Jusqu'à imaginer la chaleur de ma main,
La douceur de mes doigts,
Effleurer,
Se poser
Pour ta première note.

Corps et coeur entrelas,
T'habiller bois sacré,
D'une infinie palette
Jusqu'à nous colorer .
Aux premiers sons,
Nos voix
Murmurant à l'oreille
Les mélodieuses plaintes.

Coeur et corps transposés
Toi chantant,
Moi jouée...
Au rythme de nos cordes
Frottées et voluptées
Confidences sont nos souffles.

Ensemble,

Grain de peau mélangé,
Rythmes et métronome,
Coeur et corps reposés
Dans le creux de l'épaule
Écrin chaud de tes notes,
Musicales, matinales
Berceau de ma musique.

Écris moi d'encre noire,
De volutes sacrées. 
Fais de moi cette gamme
Que le soir je rêvais
Ton unique partition...

Nuit parfumée,
Où chaque inspiration
Coeur en corps _ effusion.

       Nathalie Constant

dimanche 6 décembre 2015

En Choeur d'ébène,

À mi-chemin d'imaginaire,
Dorés des âmes et des esprits,

J'ai entendu le bois chanter

Chant d'ébène,
Chant du lointain
Où se sacre en choeur,
Harmonium de lumière.

Son coeur oeuvre en silence, "Bois au coeur" __ Il chante,
Feuilles et vents aux confidences de l'amour,

J'ai entendu sa voix d'ébène.

Voix inspirée du Monde
Voix ronde et chaude
Éclat __où s'ombre au choeur,
Bleu de jais __ Élixir.

Glisse en choeur, virtuose aux secrets, Cachet de l'âme
Bois de femme chuchotée __ mains aux sacrés de l'arbre,

J'ai entendu mon coeur chanter.

Chanson sacrée __ imaginaire
À mi-chemin dévoile __ clarté d'esprit
Chant sacrifié aux larmes. 
Orée, oú s'affrontaient feuilles de la vie __ hier.

Plein champ __ voie de justesse, l'arbre est venu écrire son chant.

Noblement enseignée
Elle __ inspirée de l'arbre
Mots à mots

Coeurs en choeur 

Commencèrent à chanter,

Verbe
          En vie
                    Se fait
                                Chair
                                          Chant
                                                       Harmonie
Voix,
            Créatrice
                               De son
                                              Oeuvre.

   Nathalie Constant 


samedi 5 décembre 2015

Étoile de fond, "La photographie est une confidence de Couleurs"

Dans le noir
J'ai écrit à la lumière,

Parle lui de ton Encre elle chuchotera Immense

Passion des mots
Les flambées de romance
Alchimie d'or
Invitation et voyage à la fascination du plaisir à deux .

Chante lui la Forêt elle te souffle l'Énergie

Les huiles essentielles 
Vibrations cristallines
Histoire d'une seconde dans le frisson d'un Ciel en Terre

Demande lui la Lune elle te donnera le Soleil... 

Invitation au voyage 

Les infinies rêveries,
Mage et Sage
Message à la couleur du Ciel dans les fragrances de la Rose .

Photographie prise dans la réflexion d'un silence qui écrit 

"Ton infinie palette de couleurs est ton Étoile en toile de Fond"

    Nathalie Constant

vendredi 4 décembre 2015

Voyage,

L'amour est mon arborescence,

Les mots naîtront bien avant même qu'ils n'apparaissent sous ma plume,
Puisés au centre, au coeur, dans la palette de mes couleurs .
Un intérieur où dansent, balancent, les blancs, les noirs,
Un intérieur que j'étalonne dans l'émergence d'une fleur .

Constance et équilibre, tout pousse dans la caresse de l'âme,
Si longtemps étriquée, au corps chaos, unis vers elle
Les mots libèrent, le mal a chaud,
L'ego fredonne "la complaisance de l'Être ".

Mal pour un bien, faire de la place pour la fleur,
Elle rêve d'air et de sourires, elle doit frayer
Dans les entrailles, de veine au sang, elle percera
Fût-ce un destin ? Elle, au fusain, la dessiner .

Exquise affleure .
Une peau de rose ou bouton d'or, quelle importance ?
Aucune urgence dans les couleurs, elle est Patience jolie fleur,
Elle naît de mots et de chaleurs __ du centre .

Mes mots fleurissent, naissent, dans la même constance que la fleur,
Tout est mouvement et rien ne meurt, tout est un .
Et si "la complaisance de l'Être" est sombre quand la patience effleure
Au même instant je suis la complaisance comme ma fleur s'épanouit.

L'amour est mon  arborescence.

    Droits et auteure Nathalie Constant

Rolling pearl ... To Emeralds,

Piste aux étoiles où la tour brille d'un diamant
Brunes ou blondes, tour à tour, dans le sillage de sa voix .
Voile oú se pâme vert religieux, dans la métamorphose d'un symbole. 
"Reine de l'été", dans le soutien d'un doux ganté  roule en gargouille,
Du bout du doigt où l'ignorance de l'enfer tire le rêve.

"Verde" sens, petite perle,
Dans l'aventure du ballet, tourne à l'envers_ Revers de l'ombre .
À  demi mot l'homme lui, sourit, 

Au bout son rêve ,

Elle, endormie, vent éclaté d'une alchimie,
Poussière d'or,

Parant ses ailes dans la tourmente, 

Au bout la nuit .

Du bout du doigt, l'homme la façonne dans ce voyage 

Boréal,
Terrain de Fées, dans sa couleur et sa hauteur
La où les mondes se  séparent, oú l'homme encense l'originel, 

L'enjeu,
La mise, 

Poudre à ses ailes ramassées, n'amasse pas sa perle .

Perle, joyaux émeraude, gemme au coeur qui chante
Langage de l'oiseau , subliminale, enfance désorientée
L'homme luit,  à côté d'elle, 

Grain après grain, défait les mots,

Rêve,
Au bout du Moi il y a son rêve

UN en JE

Ange __ D'or
La demie lune ouvre une porte, 

Brune ou l'an nuit,
Blonds de  jeux naissent 

Laissent pendus les doigts du rêve, 

Tapis de "Je"

Tournent les vers à cette ivresse, éclatent au feu, parent d'étincelles
Tout brille, 

Les transparences et les larmes,
Des gouttes d'eau_

Billes qui brillent au bleu manteau,
Ce coeur, 

Où chantent, en vers de jais, iridescents en sa parure,

L'azur et l'aventure, 

Torrent de plumes évidentes.

"Les jeux sont faits",

Dans le silence il y a la Lune, 

Femme plurielle,
La prophétesse où biens se rêvent, 

Irrésistibles amantes,
Princesses, cadran lunaire, 

Serties de songes
Serties de mots, 

Pendues aux rêves de l'homme
Là ou en corps sonores

Tous les poèmes.

Seconde,

Après seconde 

La deuxième chance 

Il fait des ronds avec ses lèvres, 

Bouche où se parent tous mes maux, 

Mes mots, 

Mon rêve inscrit au centre 

Naît qu'en Beau aime. 

Dans le silence de la nuit .
La lune veille, luit, endormie,
Il est six heures, sous l'aiguille, 

Le "Jeu" est fait .

Elle,
Suspendue __ bien à luire dans la couleur de l'astre,
Croissant doré se déshabille dans son silence, lève le voile sur la Brume, 

Enjeu, 

Mise où s'encensent tous les sens, essence et ciel,
Dans la tourmente d'une étoile .
Tout est en piste l'homme et son rêve, 

Elle est à lui .

Dans la descente,
Lune, tout doucement écrit son temps, l'homme à paraître .
Il cherche encore, sa pierre roule, roule au tapis,
"JE" qui arrête,
Un numéro, une couleur_hauteur primordiale ; L'aléatoire,
Symbole ou se prospère au Trois, l'Enjeu, ses ailes
Glyphe, d'intemporel et d'infini, ce souffle !

Noir et blanc,
Teinté de rouge et de ses vers, mauvaise fortune,
Destin jeté, au réceptacle tombe le rêve,
Un bout de doigt claque en la porte.

"Rien ne va plus",

14 __ Rouge

Perd et manque, 

Désirs et désordres
Dans son silence, il y a sa nuit,
Perle qui encense, l'interdit
Ombre des lumières,
Lentement endormie, démasque en rêve
Des visages,
Le bout du doigt, vole le songe .

Piste à l'étoile,
Lisse à  la glace __ la réflexion parfaite .
Au psyché, bon messager, dans la température, un velours .

Erubescente,
Là où la perle, dans l'alchimie dort à l'argent,
L'or luit, se voile et se dévoile au bout du doigt,
Confins où se songe son rêve .

Perle qui roule,
Tourne, roule...
Et tournera encore
"La nouvelle Lune" .... to Emeralds

      
Droits et auteur Nathalie Constant

jeudi 3 décembre 2015

Bleu de Lune

Quand la nuit offrira
La Grâce de tes pas,
Je viendrais effleurer
Ton regard bleu de lune .

J'irais te demander
Que tu remplisses ma plume
De ton encre divine .

Pour un voeu,
Pour demain,
Pour de jolis matins,
Pour que mes mots postés
Viennent ouvrir les coeurs .

Il y a tellement d'endroits qui pleurent ...

Si tel est ton reflet,
Comme la Mère qui éclaire
Je voudrais bien venir
Près de toi me confier .
Puiser encore en toi,
De ton encre lumière,
Et dessiner pour eux
L'infini de ton souffle
Dont les coeurs ont besoin .

                Nathalie Constant 

mercredi 2 décembre 2015

"Je me suis posée sur le coin de ton livre, j'ai écouté tes mots ... ils chantaient "

L'étranger,

Comme un étranger, tu es venu un jour
Où la lune caressait la couleur du soleil.
Je me souviens très bien l'épaisseur des nuages
Le climat était lourd, je venais d'effacer une fausse relation.

Je vois voler les mots encore .

Des mots colorés, gonflés d'amour
Comme un bouquet de joie que d'un souffle inspiré
J'avais pu repousser dans ce ciel de promesses.

Promesses de ces jours qui rallongent,

Celles qui donnent la teneur du printemps,
Ses multiples couleurs,
Ses infinies odeurs,
Là où tout se retrouve.

L'épaisseur des nuages n'était pas un problème,
Au contraire,
Juste à imaginer cette future rencontre d'une nuit au soleil.

J'entends les mots encore...

Des mots bleus, des mots qui colorent,
Comme un message posté au fondant d'un soleil,
Et dans leur "Valse lune", ces mots viendraient confier
Leur intime baiser et parfaire tout mon ciel .

Ciel de Brume
Où les couleurs s'estompent
Où les mots ne sont plus
Qu'une lune au soleil.

À la ferveur du couple
Je devenais caresse
La chaleur d'un instant.

Tant,

Que mes mots s'envolaient à l'instar de l'ivresse
Comme ne plus contrôler l'elliptique caresse
Et m'offrir ce printemps.

Toujours cette pensée que mes mots envolés
Iraient chercher la clé d'une  porte fermée,
Depuis tendre jeunesse.

J'en ai rêvé, à créer chaque instant .

Tant,

Que tu t'es présenté "Invité étranger"
Dans l'ambiance des planètes
M'offrant toute la douceur, le langage d'un poème.

Nouveau souffle,

Invitation coquette dans ta douceur du temps,
Comme te présenter en chevalier servant,
Dans ta main de poète.

J'ai cueilli chaque instant, l'offrande, les planètes .

À jouir du moment, espérant qu'un courant
Me rende à l'évidence qu'un refrain roucoulait
D'une infinie romance.

Accueillir, devenait important .

Ce n'était pas l'instant, ni la couleur, ni le printemps
C'était la clé que je m'offrais, la clé qui ouvrait chaque porte.

L'as-tu seulement imaginé ?

Que de Grâce à me rendre,d'avoir seulement osé
Épouser cette image !

Toi comme lune, et moi comme un soleil.

Que de Grâce à te rendre, de m'avoir convoitée
Dans les nuances de ton poème !

Toi, mon ami, mon impromtu virage
Que mes mots ont croisé le jour d'une caresse 

Je nous rends Grâce .

Être,

"l'Évidence "

Dans ce regard croisé

Dans tes paroles chantées,

Rédemption de poète...

        Nathalie Constant


Terre d'amour,

Terre de jeunesse,
Nous ne faisions tous qu'un
Dans tes grands bras d'eau claire
Dans tes gorges ébahies .

Tant d'années accueillies
Où nous étions heureux
De  glisser dans tes flots
Tes courants, tes mystères.

À nous bercer enfants
Nous prêtant quelques rives,
Nos rêves adolescents,
Nos fou rires .
Tant d'années ont passé
On n'a rien oublié .

De tes pierres,
De ta Terre on en porte la couleur.

Ta fraîcheur __ ta rivière,
Qu'il était doux le temps
Quand tu nous coloriais
De ton beau vert d'eau clair !
Parfois quelques revers
Dans le froid des courants !

Tant d'années,
Je n'ai rien oublié,
Joli parfum d'hier
Et tes notes sauvages
Où je voyage encore .

Je nous vois, là, posés
Sur ton "Rocher des fées"
Premier flirt, première bière
Où roucoulaient nos âmes
Se chauffant dans ta pierre .

Soleil perçant,
Et tes causses fumants,
Toi tu nous accueillais
Sous ton Dôme étoilé,
Tes grands bras, tes prières,
Où chacun se lovait
Dans ta poudre lactée,
Pour un voeu,
Pour un prochain été
Nous voir,
Te retrouver

Sur ta peau de Lozère ...

        Nathalie Constant
Photo du net


mardi 1 décembre 2015

Oeuvre originale,

Et je me lèverai comme l'aube au matin
Essuyer la rosée si la nuit a pleuré,
Et je me lèverai danser les rythmes de tes nuages .

Si je suis tes pinceaux, si je deviens ce Maître
Je pilerai les nacres, pilerai les couleurs
Dans la magie des vents, l'alchimie des courants
Pour l'unique pigment, gouache philosophale .

Et je me lèverai comme un soleil naissant
Rayonner dans ton coeur si ma chaleur te parle,
Et je m'éleverai au dessus des étoiles .

Si je deviens modèle et si je deviens nue
Tu seras mes pinceaux, mon corps sera ta toile
La folie de tes mains, le coin de ton sourire
Un unique moment, inspiration matinale .

Et je me lèverai aux lumières du couchant
Etirer mes couleurs, ma longue silhouette,
Rouge feu, bleu passion .

Si la lune est offerte, si nos corps ne sont qu'un,
Je peindrai nos émois, la chaleur de nos souffles,
Faire écho du matin quand se perle l'ivresse .

Et si tu es le Maître et si je suis la toile,
Je t'offrirai mes lettres, mon titre de noblesse,
Pose tes initiales, signe de tes couleurs !
Candeurs originelles,
Oeuvre originale

             Nathalie Constant