La beauté d'âme n'a d'égale
Que la douceur d'un frisson
Qui bourgeonne
La caresse infinie d'une couleur
Fleur pastel
Coeur teinté d'aquarelle
Matin d'hiver
Parfum délicatesse
Nathalie Constant
La beauté d'âme n'a d'égale
Que la douceur d'un frisson
Qui bourgeonne
La caresse infinie d'une couleur
Fleur pastel
Coeur teinté d'aquarelle
Matin d'hiver
Parfum délicatesse
Nathalie Constant
Mes mots naissent bien avant qu'ils n'apparaissent sous ma plume,
Puisés au centre, au coeur, dans la palette de mes couleurs .
Un intérieur où dansent, balancent, les blancs, les noirs,
Un intérieur, où s'étalonne la florescence d'une fleur .
Constance et équilibre,
Tout pousse dans la caresse de l'âme .
Si longtemps étriquée,
Au corps chaos, unis vers elle
Mes mots libèrent, mon mal a chaud,
L'ego fredonne,
"La complaisance de l'Être ".
Mal pour un bien,
Je fais de la place pour la fleur,
Elle rêve d'air et de sourires,
Elle doit fouiller
Dans ses entrailles, de veine au sang,
Elle percera
Fût-ce un destin ?
Elle, au fusain,
La dessiner .
Exquisse affleure .
Une peau de rose ou bouton d'or,
Quelle importance ?
Aucune urgence dans les couleurs,
Elle est Patience jolie fleur,
Elle naît de mots et de chaleur,
Du centre .
L'amour est mon arborescence.
Droits et auteure Nathalie Constant
Je m'éprends de ton corps
Voluptueuse éclectique
Taillée dans un bois creux
Paroles libertines
Mots virevoltant,
Tournoyant dans les cieux
Libre étreinte
Déguste chaque instant
Piocher quelques mots bleus
S'offrir de roses proses...
Nathalie Constant
Quand le chant du pétale
Peindra la nuit sur toile,
Qu'au sortir de son ombre
Valseront veines d'eau pâle,
J'écrirai d'encre Lune,
La plume remplit d'étoiles ;
"Je me fais Roche"...
Mère mystérieuse,
Invisible
Enclos de l'ombre
Nid de lumière .
Inspirée par son souffle
Expirée par le feu,
Boule d'air,
Où goutte au dos
L'eau finement ciselée
Aile diaphane
Flotte dans sa robe fine .
Sensuelle _ aérienne
Oeuvre au noir, lentement
Panne au jeu des lumières
Rouge d'incandescent
Reflets rose baccarat .
Suave _ effervescente,
Sa vapeur chaude fait l'élixir,
L'essence, où force originelle
Bouillonne au seing d'écrin cristal.
Orbe mystère couleur d'eau pâle
Créé la légèreté, l'éphémère bulle,
Ni ombre ni lumière, juste pétale au ciel,
Volubile,
Au Calice, aile enroule,
Entoure tous les mots du poème.
Quand le chant de la Rose bat la nuit en étoiles
Le soleil dort ,
Sombre où veine l'opale,
Aile,
Mer,
Où Miss, terre la mémoire de l'eau.
Nathalie Constant
Fine sans tain joue les regards,
Échange sans mot
Psyché, au noir céleste,
Miroir du "je", reflet de l'ombre
Où se frôlent leurs âmes,
Où s'effleurent leurs yeux
J'épouse ta couleur .
L'instant s'incline
À l'infini de ces nuances
Elle est fraction,
Il est cette seconde,
Quand elle vole son "je"
D'une éphémère étreinte,
L'éternel d'une seconde .
Son jeu qu'elle devine
Ce "je" qui la dessine
Pas de code, pas de voix
Plus qu'un "je" !
Rien ne les cache
Psyché,
Miroir déshabillé,
Dans ton nu elle est perle,
La caresse d'un reflet,
À ta douceur, elle est ivresse,
Ou bien princesse ou bien une nuit
Si coule un cri à tes promesses
Tu seras roi,
Son double "jeu" ....
Nathalie Constant
Photo et texte
Face à moi,
Le rivage,
Ses courants et sa plage
Que de larmes coulées
Ce matin sans te dire !
La peur du lendemain,
Imaginant le pire,
J'ai cherché arrêter,
Un instant la sagesse.
Mais,
Quand mon coeur se teint
Aux couleurs de tes mots
Que dans chaque velours
Tu fais de moi la femme
Mon coeur bat chaque instant
La douceur dans la vague .
Qu'au souffle d'horizon
Te voir Terre promise
Qu'au delà de l'éther
Ne devine que toi
Que nos jardins d'hier
Ne reste qu'une graine.
Et si tes mots fleurissent
Jusqu'à me parfumer
Qu'il ne reste sur moi
Que la caresse du verbe
Peu importe où tu es,
Qui tu es,
Si c'est toi,
L'univers ne pourra
Nous éloigner deux fois .
Nathalie Constant
Voyage au coin du feu, instant si éphémère,
D'où je te vois, d'où je te sens
Mon coeur s'embrase, brûle d'encens
Instant où braise éclate en soie,
Ode et fragrance d'incandescence.
Poudre absolue d'imaginaire,
D'élément Terre consumé _ renaît au sens
Instant où songe constelle aux yeux,
Réminiscence flambe en ce lieu .
Tout feu de femme est d'évidence,
Flamme au foyer luit d'élégance,
Bois ou chanteur, voix de senteur
Elle aimante erre, chancelle à l'air.
Chandelle et orbe au corps _ mystère,
Ailes et manteau dansant en choeur,
Osmose d'ombres aux paupières, les arabesques,
Eau de lumière _ Quand transparaît au coeur le cristallin .
Vertu d'hiver,
Vers unis vers le coin du feu,
Symbiose offerte .
Esprits en fête _ couleurs, odes aux cieux,
Parlent d'amour élémentaire,
Parfum d'éther
Au corps de flammes,
Effusion d'âme à la lumière.
Nathalie Constant
Pause où se perle parure d'Elle
Pampre d'or _ Femme en ses charmes,
Joyaux de Soi, en choeur _ symbiose,
Porte son Coeur comme une couronne.
Coule heure au temps, reflet de l'astre,
Femme "âge d'or"_ Flamme "Ange dort",
Centre où se trouvent couleur et gemme
Bijou en Soi éclate en perles .
"Carpe Diem"
Instants de peau ornent la Femme
Clés de son chant _ inaltérable,
"Un soleil blanc"
Essence ou siège l'intemporel _ mine d'or
Où Feu serti taille l'Ode au corps .
Sculptée,
Du bout des yeux _ orée relief
Bouche où se pâme érubescence
Lèvres étoilées _ quelques rubis
Instant de pause
Perle aux parures _ Elle .
Nathalie Constant
Être,
Je suis la vague,
Je suis la force de la vague qui déferle,
Je suis le mouvement,
Je suis les rythmes,
Je suis l'unité,
Je suis l'instant .
Au coeur de l'instant,
Vivre,
Je vis les couleurs,
Je vis les formes,
Je vis le vent,
Je vis l'unique,
Je vis chaque instant .
Au coeur de l'instant,
S'unir,
Je m'unis au partage,
Je m'unis aux sillages du temps,
Je m'unis au langage océan,
Je m'unis à la couleur du ciel,
Je m'unis à ces instants .
Au creu de l'instant,
Créer,
Je crée mon encre,
Je danse les rythmes
Et la couleur des vagues,
Je glisse aux confidences du soleil
Je me révèle à la lumière,
Je Conjugue le verbe
Au bonheur,
Au présent,
À chaque instant
Danse avec "je suis"... Vibre avec "je vis"... Glisse à l'unité ...
Crée l'instant !
Nathalie Constant
Dans le jardins des fleurs
Naissait un labyrinthe
Parfumant chaque pierre
Polychrome de couleurs ...
Empreinte,
Quand mon pas se colore
Des douceurs du printemps
Symphonie,
Elle s'échappe
Aux cris des tourterelles .
Empreinte,
Quand mon coeur se repose
Au pied de l'arc en ciel
Ou poussières de roses
Je glisse,
Deux, trois mots, quelques proses
Aux saveurs de l'instant .
Empreinte,
Des rires, des enfants,
Le jeu du labyrinthe et
Juste quelques bancs,
Des gens qui s'y arrêtent,
Harmonie,
Elle sourit aux diffus du soleil .
Empreinte,
Quand ses yeux se colorent
Dans l'ombre du mûrier,
Une lumière émeraude,
Deux perles éclairées .
Empreinte,
Son chemin se profile
Aux pétales des fleurs,
Un doux jardin d'éveil
Polychrome arc en ciel .
Nathalie Constant
Dans mon coin de jardin,
S'offre le chêne vert,
Son doux parfum d'été.
À deux pas un ruisseau,
Et sa forme tourmentée .
Berge d'ombre et lumière,
Font tapis de dentelle,
Ma peau nue allongée.
Mes paupières sont lourdes
À cette heure de l'été .
J'entends l'eau ruisseler
Mains posées sur le sol,
Pieds ancrés,
L'entrelac racinaire,
Fusion d'âme et de pierres .
J'entends l'eau chuchoter
Coeur balancier,
Entre Ciel et Terre
Qu'il est bon,
De se sentir bercer par ta voix de rivière !
Quel doux voyage !
Je sens l'eau ciculer
Corps connecté !
Navigant labyrinthe
Coeur errant !
Dans ta plainte et
Possibles torrents
Je vois l'eau nettoyer
Corps immergé
Jusqu'à me libérer
Dans ton eau,
Tes courants,
Mes chaînes emportées
Je me sens si légère
Dans mon coin de jardin !
C'est un havre de paix,
L'hiver n'y entre pas .
Juste l'ombre d'un chêne
Où j'aime m'allonger
L'été quand il fait chaud
Petit coin de jardin,
Jamais très loin de l'eau
Nathalie Constant
Éclat de poudre de la Lune
Chaque fragrance est une poésie
Elle,
Enfin
Sans fin,
Naissant,
Rejaillissant tel un volcan,
Semblait éteinte.
Je me plais à te retrouver ainsi
Rayonnante
Naître _ et renaitre,
Lentement,
Aux commissures de tes lèvres,
Et me laisser glisser
Dans l'infini palette de tes murmures.
L'amour ,
Le soleil,
La soie,
Tout cela,
C'est certainement toi ...
J'ai brodé ma vie
Dans les cellules de l'amour,
Et sur ma route
Des poussières dorées,
La vie m'a fait don
De sa potion magique,
Je fais de chacune de mes pierres
Des perles d'amour ...
Nathalie Constant
Nature_ déshabillée,
Peinte au regard de la femme .
De l'eau_ l'émail
Où s'irisent les couleurs, nacres et chatoyants
Berges et peaux,
Lentement recouvertes .
Feuilles et fleurs parfumées,
Écorce, odoriférante,
Nature_ nuancée .
Revêtent le sol, essences et matières,
Baumes et paillons dorés
Lentement imprégnés.
L'or,
Que le chant du soleil a déposé sur l'arbre,
Temps pour temps, la nature ordonnée,
Ces instants, un à un, feront pluie de printemps
Terres et tapis de feuilles
Lentement colorés.
Méli-mélo d'émaux, un temps désordonné,
Peint au regard de la femme .
Fonds et formes mélangés
Nature_sculpture, taille un décor d'automne
Pierres et bois flottés
Tendrement enlacés.
Bien rangées les couleurs dans les feuilles des arbres
Derniers signes d'hier, moi d'octobre épanché,
Lentement sur le sol, épices et fleurs séchées
Nouvelle_Aquarelle
Novembre peint_ juste au delà des yeux
Nathalie Constant
La vie est une syllabe ...
Et quand, de grâce
Le jour où je t'ai mis au monde
Se mélangeaient déjà
Voyelles et consonnes .
Vivre et sourire ...
Quand dansent tes notes,
La vie sans bruit de fond !
Théo,
Quatre lettres,
Petite sonate en "pierre de lune".
Quand s'habille ta vie
Dans le bleu et l'argent,
Tu fais de moi
Harmonie dans tes ailes .
Héroïne,
Ma piqûre de rappel,
Où dans ce coeur j'entends
De doux balbutiements,
Entre voyelles jolies consonnes
Échos d'un début d'aventure .
Tu es mon "jump"
Tu es la vie,
Et dans ce saut
La noblesse de tes Lettres
Qui fait de toi
Ce mot,
Cette jolie syllabe ...
... VIE !
Nathalie Constant .
Chemin,
Conduisant vers la source,
Nature _alignée _flottante
La mélodie de l'eau .
Châtaigners,
Tricotant dans le ciel
Nature _ colorée_ parfumée
La symbiose automnale .
Marcher et ne plus rien entendre,
Que le chant effeuillé dans les pas du ruisseau
Marcher et ne jamais plus voir,
Que la fusion perlée dans les bras du sillage
Marcher à ne pouvoir parler
À ne plus vouloir dire
Juste à te respirer,
Nature_ éternelle _ fragile
Suspendue
Dans le creux de nos mains .
Nathalie Constant
Au dôme sombre,
Il accroche une étoile,
Et dans sa voix
La poudre du lacté,
Le parfum du céleste
Où brille le satiné
Du rideau sur la scène ...
... Dernier acte joué !