vendredi 30 décembre 2016

Je t'aime au féminin,

Au sacre de tes mains
Aux caresses d'un sourire
Où l'aube est le matin
Que le soleil fait vivre

Je t'aime au féminin 
Au fameux du Palais 
Aux parfums libérés 
Quand l'aube est le satin 

Que sa douceur enivre !

Je t'aime au féminin 
Féminine,

Au parloir des blessures
Aux restes éclaboussures 
Où,
Seule, huis clos,
Les mots ne se taisent plus

Maux _ dire 
Et les écrire 
En grosses lettres rondes

Des noires et puis des blanches 
Des ocres 
Et des couleurs

Chamade

Aubade

Seule 
Aux premières lueurs 
Libre 
Au chant du piano 
En Je 
En Do 
Aux aubes

Jardin des Arts 
Où s'oeuvre 
Au masculin

Mutine

Je suis Noire 
Je suis blanche 
Je suis Musique du Monde

Naître fille

Je suis née

Femme.

  Nathalie Constant

dimanche 25 décembre 2016

Rêve musical

''Rêve musical,

J'ai Soufflé les mots
Dans le blanc du cristal
À faire voler les notes,
Les perles musicales .

Manège suspendu,

Quand s'accrochent
Les rêves,
La bohème
La bise,

Carillon Polychromes

Chorale d'un coeur
Chantée des vents
Souffle les mots
Souffle l'instant

Quand tourne le carillon
Ta Musique matinale ''   

Natou Constant

De l'autre côté de la mer,

Est-il une voie 
Pour ton salut 
Quand le soleil se glisse
De l'autre côté de la mer ?

Est-il un lieu, 
Une scène 
Où auditionnent les Étoiles ?

Est-il coulisse pour ton Oeuvre ?
Est-il là, où tout se répète ?

Dis-moi, 
Qu'en est-il de "L'autre côté de la mer" ?

Est-il possible qu'une nuit je m'invite à ce spectacle ?

Je voudrais voir 
Où se rejoignent les rivières, 
Où vont les vents
Que chantent les volcans

Dis-moi

Dis-moi
Que faites-vous derrière la mer, 
Notre horizon ?

Est-il un pont 
Où je pourrais m'asseoir, 
Écouter votre musique ?

Dis-moi
Quand tu t'y glisses
Qu'éclaires-tu ?
Quand tu te t'éclipses,
Que je ne te vois plus ?

Est-il là-bas
Un réservoir
Pour les lumières,
Un pot d'accueil
Pour nous les Âmes 

Est-il une fête 
Pour les Enfants de la Terre 

Est-il une place 
Pour chacun d'Eux

Dis-moi !
Est-il pour ça parfois
Que tu appuies sur l'horizon ?

Faire que la mer déborde
S'épanche 
Au choeur
À l'auditoire

Est-il pour nous ce jour nouveau, 
Si singulier 
Quand le soleil reprend sa place ?

Tout semble neuf
Les couleurs 
Les étoiles 
Et toi, 
De l'autre côté de la mer, 
Refaire surface 
Levant la vague 
Ouvrant les cieux

En scène 
"De l'autre côté de la mer "

Une voix 

Où d'autres iront chanter
Ton Salut 
Ton chemin 
Où le soleil se glisse 
En billet doux.

    Nathalie Constant 

Instant de peau,

Pause où se perle 
Parure d'Elle 
Pampre d'or 
Femme en ses charmes, 
Joyaux de Soi, 
En chœur – symbiose, 
Porte son Cœur 
Comme une couronne.

Coule heure au temps, 
Reflet de l'astre,
Femme « âge d'or » 
Flamme « Ange dort »
Centre où se trouvent 
Couleur et gemme

Bijou en Soi 
Éclate en perles.

« Carpe Diem »

Instant de peau 
Orne la Femme 
Clé de son chant 
Inaltérable, 
« le soleil blanc »

Essence ou siège 
L'intemporel 
Mine d'or 
Où Feu serti 
Taille l'Ode au corps.

Sculptée,

Du bout des yeux 
Orée relief 
Bouche où se pâme 
Érubescence 

Lèvres étoilées

Quelques rubis

Instant de pause

Perle aux parures 
Elle

Nathalie Constant

lundi 12 décembre 2016

Lunalie,

"Dans mes mains de Platine 
Je t'ai voulu Divine 
Et t'offrir un diamant

Plus que mille facettes 
Au dessus de ta tête 
Ma couronne les suspend

Vois !
Quand le jour descend 
Va ! 
Où la paix t'invite !

Pose toi avec moi !

D'ici, 
D'où je te sens 
Naît un parfum de plume

Il oeuvre 
Où coulissent tes veines 
Il oeuvre 
Où tournent tous tes vents

Il oeuvre avec le temps 
Au levant 
Au couchant

"Il" 
S'écrit de chaque instant

D'ici, 
D'où je te parle 
Écoute !

Entends, 
Quand la nuit redescend 
Entends, 
Le pas de chaque phrase 
Quand je marche vers toi

Je danse,
Où coulissent les peines

Je danse, 
Où souffre l'anathème

Des transparences 
Des silences 
Et sans chaîne 
Je suis Lune... 
Et l'Autre

Tu m'as voulu Divine 
Dans tes mains de Platine ?

Plus qu'une plage d'étoiles 
Une pluie de diamants
Là, 
Juste à côté de toi

Reçois 
De mes mots
Ma douceur 
Ma bohème 
Quand l'aimant, 
Nude,
Teint 
Ta couleur de peau

Fais moi Chair 
Fais-en Foi 
Fais moi trame 
Fais-en fil

De muse en muse 
De Lune en Lune

Je te veux divine 
Dans ta robe de Platine 
Pour porter ce diamant "

"Lunalie"
Pseudonyme 

Lunalie 
Acronyme 

Lunalie 
Constellée 

Lunalie 
Compilée 

Luna descend de scène 
Me laissant 
Au brouillon 
Sa "signature dorée

    Nathalie Constant

mardi 6 décembre 2016

Eau de gemmes,

Quand le chant du pétale 
Peindra la nuit sur toile,
Qu'au sortir de son ombre 
Valseront veines d'eau pâle,
J'écrirai d'encre Lune, 
La plume remplit d'étoiles ;

"Je me fais Roche"...

Mère mystérieuse,
Invisible
Enclos de l'ombre 
Nid de lumière .

Inspirée par son souffle
Expirée par le feu,
Boule d'air, 
Où goutte au dos
L'eau finement ciselée 
Aile diaphane 
Flotte dans sa robe fine .

Sensuelle _ aérienne 
Oeuvre au noir, lentement 
Panne au jeu des lumières 
Rouge d'incandescent
Reflets rose baccarat .

Suave _ effervescente, 
Sa vapeur chaude fait l'élixir,
L'essence, où force originelle
Bouillonne au seing d'écrin cristal.

Orbe mystère couleur d'eau pâle 
Créé la légèreté, l'éphémère bulle,
Ni ombre ni lumière, juste pétale au ciel,
Volubile,
Au Calice, aile enroule,
Entoure tous les mots du poème.

Quand le chant de la Rose bat la nuit en étoiles 
Le soleil dort , 
Sombre où veine l'opale, 
Aile,
Mer, 
Où Miss terre 
La mémoire de l'eau.

Nathalie Constant 

vendredi 2 décembre 2016

Robe d'un soir,

De robe bleue 
En robe lune, 
Robe d'un soir  
S'en va  
Coulisse 
Verser dans l'ombre 
Sa lumière 
À la ferveur, 
Ses pas feutrés.

Belle est la nuit, 
Mer enchantée, 
Flux et reflux, 
Cuivrée l'écume, 
Tout doucement 
Rousse et sucrée, 
Retour de flammes 
Oeuvre en secret.

Robe d'un soir   
Ciel de rubis
Naître et paraître 
Ourler sans bruit,

Érubescente de dentelle.

Anthologie,

D'union céleste, 
Immense nuit

Fleur est le mot, 
Coeur qui rougit

Naître et renaître, 
Corps poésie

Et cette nuit 
Près de la rive, 
Coulisse l'ombre 
À la lumière 

Robe d'un soir 
Ou de dentelle 

L'amour 
Est le seul vêtement qu'elle porte

      Nathalie Constant 

jeudi 1 décembre 2016

Komboloï, le silence est un trait d'union qui relie le coeur à la caresse

Terre d'ocre parfumée,
De ta douceur 
Me reste encore la poudre

Léger voile d'été,

Un bouquet 
Dans les mains.

Tresse d'instants,
De doux silences

Peau craquelée 
Dictée au vent

Soufflent en corps 
Un or, 
Reflets 
Et blancs

Souffle sucré, 
Secret
Chauffé à blanc

Il se dessine
Charmant la Terre, 
Love les airs

Je le devine 
Terre d'hier

D'Elle et de Fée, 
L'ambre se sculpte 

Femme ou bien muse, 
Robe boisée.

Souffle échappé
Coule au murmure, 
Offre à mes ailes,
Voile discret d'imaginaire.

Dame habille l'Âme,

Elle irisée 
Pose au regard,

Aux coins des lèvres 
Sucre d'instant,
Bulle de sève
Palais gourmand, 

Palais de rêve 

La bouche ourlée, 
Volent aux rêves.

Vidé le temps

Quand tout s'élève 
Quand tu me prends 
Déploie chaque aile.

Dame s'éprend,
L'Âme s'étend 
Les doux poèmes

D'elle, de Fée, 
Ambre sacré, 
Enrobe un bois d'imaginaire.

Songe inspiré 
Venu d'un souffle 
L'orée des ailes 
Taillé au buste 

Dame épanchée, 
De sève et d'âme

Les yeux de l'Ange

J'aime et scintille 
Aux doux moments
Au creu de L'Ambre 
Un Coeur d'enfant 

Divinement, 
Danse est "ses ailes"
Elle épanchée 
Du bout des lèvres.

     Nathalie Constant